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My crazy brothers*

2010 octobre 8
Omar rafting

Rafting. This guy was the less helpfull I have ever seen on a boat. The most funny too...

It all began with a 10’s shots contest. I loosed.

Gilbert is the co-owner of the Lakay, one of the best bar of Gemmayzeh, a place I have explored with Pierre, a French journalist who had already spent one month in Beirut. We met Omar, his roommate, friend and business partner this same evening.

I was already hanging around with a group of nightlife-travelers, mostly French, as Sylvain and Adeline, the Parisian/Portuguese Maria, but also Huida from Argentina and Richard, Armenian/British documentaries-maker. Each of those people deserved a Portrait, but well, lets be reasonable, once. No more 3 pages articles anymore. read more…

Jordan for cheap

2010 octobre 2

On my scale: pretty expensive country.


1JD = 1.1€


Visa (Fr): 10 JD / 11.1 €

cigarettes: 0.900 JD / 1 €. King-size only.

humus: 0.500 JD / 0.55 €

sandwich: 0.250 JD / 0.30 €

beer : 2 to 3 JD / 2.20 to 3.30 € [during Ramadan. Must be cheaper otherwise]

Internet cafe (1h) (in Amman): 3 JD / 3.30 €

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Beyrouth l’écartelée

2010 septembre 28
Beyrouth - tank

Les tanks parsèment les carrefours de la ville

La capitale libanaise est une cité de contrastes.

Ce qui vous frappe en premier, bien sûr, ce sont les chars. Les militaires, les barrages, les protections en acier renforcé. La tension est encore palpable. 15 ans de guerre civile ne s’effacent pas du jour au lendemain. Alors que je règle mon humus chez Le Chef (la cuisine est excellente ici), une voiture pétarade dans la rue. La tenancière sursaute et se recroqueville. “Un réflexe” dit-elle.

En second viennent les grues, qui parsèment le ciel de Beyrouth. Les bétonneuses, les pelleteuses, les marteaux piqueurs. Un chantier à l’échelle de la ville, tout est à refaire, tout se démoli, tout se construit. Une armée d’ouvrier dans le sillage des armées syriennes et israéliennes.

Beyrouth - grues

Des grues au firmament de Beyrouth

Il fait une chaleur moite, lourde, accablante. Poisseuse. En trois mois de voyage sous ces latitudes, elle ne m’a jamais affecté de la sorte. Elle vous colle les vêtements à la peau, elle colle surtout au tableau. Des immeubles criblés de balles, partout, systématiquement. Parfois, des façades éventrées exhibent les entrailles ravagés par le feu des immeubles rococos. Les cages d’escaliers extérieures ont été murées de parpaings. Vous montiez ? Les snipers vous descendent, plus vite qu’un ascenseur.

Ici, on rebâtit. Les bâches de protections,  vous promettent le retour à un passé meilleur : “Summer of 69”. Un Eldorado où la ville était taxée de Petite Paris, les photos des starlettes de la Croisette qui en avaient fait une villégiature s’étalent le long de la marina en chantier. On se demande comment ce Beyrouth là a pu basculer dans 15 années d’obscurantisme, parsemées de massacres et d’attentats. Un pays multi-confessionnel trop petit pour les enjeux régionaux, complètement incapable de faire face à l’afflux de réfugiés palestiniens dont les camps couvrent encore les banlieues. Alors on a oublié qu’on était des hommes, alors on s’est entretués.

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Damas la “Djemila”

2010 septembre 24
facade de la Mosquée des Omeyyades Damas

La Mosquée des Omeyyades. Un truc trop gros pour rentrer dans le cadre...

“Djemila” veut dire Belle, en arabe.

[Note à benêt : hélas, “la” veut dire “non”, mais non, là ce la là désigne bien l’article défini de notre bon vieux gaulois]

Damas, c’est la ville arabe par excellence. Et j’en ai vu un paquet. Sans conteste l’une des plus belles, aussi.

C’est une grande ville à l’échelle du coin, avec ses 6 millions d’habitants, elle n’a pas d’équivalent dans le secteur. Une ville ancienne, l’une des plus vieilles du monde. Une ville ouverte enfin, de plus en plus. Osman, éphémère voisin de bus, me le confirme “The country was closed to strangers during years, but now, we are happy to see more and more people from Europe. Our image is bad, but it’s changing”. Et il a bien raison le bougre. A mon tour d’amener de l’eau à ce moulin.

Damas bouge. Le souk de la Vieille ville, restauré, est le plus beau et le plus vivant qu’il m’ait été donné de voir. Tellement plus authentique qu’à Istanbul, tellement plus vaste qu’au Caire, tellement moins attrape-touriste qu’à Marrakech. La Mosquée des Omeyyades en est le joyaux, l’une des plus anciennes et des plus importantes de l’islam. Les temples de toutes confessions y fleurissent alentours. Le quartier chrétien regorge de bars et de restaurants, et les discothèques sont dans la nouvelle ville : les nuits de Damas sont agitées.

J’ai rencontrée Dolly en Turquie, elle se propose derechef pour être ma guide dans ce dédale qu’est la Vieille Ville. Elle parle un français parfait : elle l’étudie, et est major de promo, ce qui lui vaut une récompense. Le prix cette année ?, un mois à Paris, en 2011. J’aurais aimé être de retour pour lui retourner la faveur, tant elle s’est montrée disponible et intéressante.

Dolly et Owen Damas

Dolly et Owen. Enfin, Owen et Dolly, de cet angle...

Damas, carrefour historique, est une ville de rencontre. Avec les voyageurs, Owen en tête, compagnon de crapahutage depuis la frontière, mais aussi Mark l’australien (ils vous reviendront sous forme de Portraits), Francesco et Federico les italiens, Taz le hollandais, Lisen et Federico, improbable couple allemano-italiano-maltais, et bien d’autres. Avec les français, nombreux à venir ici étudier l’arabe, dont la sympathique Myriam. Avec les Syriens, chaleureux et accueillants, au gré des ballades, des parcs publics.

En grimpant avec Myriam la colline qui surplombe la ville aux Omeyyades, et qui héberge un quartier très populaire (les habitants ont eux-mêmes bricolé un réseau d’eau potable par exemple), nous sommes interpellés : Chai ?* Djihad, de son nom, nous reçoit en famille pour nous offrir tour à tour thé, clope, café, reclope, montagne de bouffe, thé et clope. Myriam baragouine avec nos hôtes toutes ses bases d’arabe. Un thé qui dure donc 2 bonnes heures. Et 50m plus loin : Chai ?

Et rebelote.

Damas - chez l'habitant

Invitations chez l'habitant à tous les coins de rues : c'est Damas

Les alentours sont riches de sites enchanteurs et chargés d’histoire. Maalula, village araméenophone et ses églises -c’est là que la super-héroïne chrétienne Ste Thecla s’est fait la malle grâce à une faille créée par Dieu dans le rocher, elle est toujours là - – la faille -. Bosra, et ses ruines romaines, qui sont aujourd’hui encore habitées, plus son impressionnant amphithéâtre/forteresse, les arabes ayant reconverti le bâtiment initial romain à des fins plus guerrières.

Damas dispose donc d’un catalogue touristique qui a de de quoi se défendre. Mais son charme, vous l’aurez compris, ne vient pas de là. Son charme, c’est les Damascènes, c’est son agitation, le bruit, les odeurs…

Damas c’est une ville vibrante, belle et vivante. Une pépite de culture arabe, brute. Et c’est juste une expérience inoubliable.


* Chai: thé

Amman la moderne

2010 septembre 22
Amman city, Jordan

Vue du haut de la Citadelle.

Le guide en disait “Amman is a modern Arabic city rather than one of the great cultural centers of the Middle East”. Pas faux.

Ici l’Antique est expédié en trois heures montre en main. Une vieille citadelle rasée et re-rasée par chaque nouveau maître des lieux – ils furent nombreux -, et qui fait encore honneur à ce tumultueux passé. Comprenez par là qu’il n’en reste que les fondations. Adjoignez-y le théâtre romain de la ville (chaque bled du coin ayant son théâtre romain), et vous aurez fait le tour du propriétaire.

En revanche le Amman nouveau ne manque pas d’intérêt. Les deux Amman en fait. Le Amman de l’Est est populaire et traditionaliste, les boutiques y fleurissent dans une joyeuse anarchie, cachées par les étals de marchés improvisés, bruyants et sales. Le Amman de l’Ouest est moderne et clinquant, bars, discothèques et restaurants branchés s’étalent sur les coteaux de la ville, striés de larges artères d’une relative propreté.

Je partage le taxi avec une étudiante en architecture, en stage au département d’urbanisation d’Amman. Elle dépeint la cité comme un cauchemar d’urbaniste, bâtie à la va-vite sur des collines escarpées par des flots de réfugiés palestiniens. 60% de la population en est originaire, me dit-on. Huda est de ceux-là. Elle a 24 ans, et bosse dans la com’, achat media. Je la rencontre en faisant du stop le long de la Mer Morte.

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f0ll0w-me diary #2

2010 septembre 19

Bon et bien le voilà, le second opus de f0ll0w-me diary !

Au niveau des prises de vue, j’ai fait une autre erreur de débutant : j’avais sans doute plus de 8h de rushs en Cappadoce (faut dire c’est beau). Le tri a été assez long :). Et du coup j’ai raccourci la distance, contrairement à ce que j’annonçais, ce second épisode ne vous emmènera pas à Damas, mais vous déposera à la frontière syrienne.

Je me suis petit-flagellé en voyant la durée finale. Quand t’as la tête dans le guidon…
Mais c’est le dernier épisode d’une telle longueur, promis !, j’ai déjà réduit de 15%, si on continue comme ça au 4ème montage je serais bon :)

J’espère pouvoir vous donner rendez-vous très vite en vidéo, plus vite que la dernière fois en tous cas :) !!!

Bisou,

Jericho – The barrier keeper

2010 septembre 13
Barrier in Jericho

Isn't it adorable ? This is my barrier, close to Jericho, next to Allenby Bridge

Once upon a time, there was a barrier. In Jericho, Palestine. A lot in fact. But one is special.

I leaved Tel Aviv out of money. Just what requested to pay the checkout of Israel. It was a Friday, Shabbat’s day. I have read that border was open till 3 pm, I was there at 2 & a half. It was closed since thirty minutes.

And so here I am, in the middle of a desert, alone on this day off, with no idea where to go, where to sleep… Jericho is just a 5km’s walk, but in the Palestinian side, and hotels look expensive. First of all I need to cross the checkpoint. The gate is close. No incoming sound. “Hello? Hey? Somebody to heeeeeelp me?”. No answer. But next to the no man’s land is an open field: ‘300 yards to go’ and I’ll be in the Arabic side. And so do I.

Checkpoint between Jericho and Allenby s Bridge

Overview from my "room". The Israeli's checkpoint.

As happy as I was not to take a bullet to infringe this 43 years old quarantine, I was still wondering what to do next. I founded a road, which brings me back to the Israeli checkpoint, but on the West Bank* side. Which brings me to a barrier in fact. My barrier. read more…